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Alice Cooper : L’âme du Glam Rock

23 09

Environ 3000 personnes s’étaient données rendez-vous à L’Arkea Arena de Bordeaux, en ce jeudi 5 septembre, afin d’assister au concert du légendaire Alice Cooper !

Du biker hardos (écussons de leurs groupes préférés cousus sur  leur blouson), au gothique, tout de noir vétu ; des plus anciens (venus voir leur idole de jeunesse), aux plus jeunes (reprenant le flambeau familial), c’est un public hétérogène qui était présent pour fêter les 71 printemps de leur icône du glam rock.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que pour ses 71 ans, l’américain Alice Cooper, de son vrai nom Vincent Damon Furnier, a tout gardé de son talent !

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Après une première partie, brillamment assurée par le groupe de heavy rock américain, Black Stone Cherry, l’heure du show avait sonné !

Inépuisable source d’inspiration de Marilyn MansonAlice Cooper, cette figure du hard rock théâtral, repéré par Frank Zappa à Los Angeles à la toute fin des années 60, a une fois de plus répondu présent.

Non seulement la scénographie est à couper le souffle, mais aussi le décor est extraordinaire (château décoré d’un cercueil et aussi d’un donjon renfermant un bébé géant), des canons à confettis et à bulles, une guillotine… bref tout l’attirail pour assurer un spectacle à l’américaine, pouvant nous laisser  nous imaginer être dans un épisode de la Famille Adams !

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Malgré quelques soucis de sons au début du concert, le public réagit, dès les premières notes de « Feed My Frankestein » (morceau culte de sa carrière). Dès lors , la setlist est énorme, les morceaux s’enchainent (« Bed of Nails » , »Raped and Freezin » ou même  « Fallen in Love » (qui est le seul titre extrait du dernier album studio en date présenté ce soir.), tout comme ses tenues et accessoires qui se succèdent (tantôt vêtu de cuir, de tenues très glam rock, un chapeau vissé sur le crâne, souvent muni  d’armes telles que des dagues, sa légendaire canne voire même une épée).

Sur scène , Alice Cooper, le visage grimé par ses rides et son maquillage, continue son show, accompagné par 3 guitaristes talentueux dont Nita Strauss, guitare héroïne et showwoman, qui a multiplié les solos toute de cuir vétue, ou encore par le batteur Glen Sobel qui a fait un solo spectaculaire nous montrant qu’il pouvait tout faire avec ses baguettes !

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Comme d’habitude, pas de discours, pas de perte de temps. « Muscle of Love« , « I’m Eighteen », « Billion Dollar Babies » suivent… le tout dans un vrai show à l’américaine, pour le plus grand plaisir des spectateurs, dont certains arboraient le même maquillage que leur idole.

Arrivent ensuite « Steven », (où l’on assiste à la décapitation de Alice) puis « I love The Dead » durant laquelle un énorme bébé fait son apparition sur scène, agitant joyeusement la tête d’Alice Cooper entre les mains… avant de céder sa place à un grand Frankenstein, intervenant sur la chanson « Teenage Frankestein« .

Au bout d’environ une heure et demie de show, arrive le moment du rappel, et là pas de surprise, puisque comme à son habitude, la star du glam rock, clôture son concert avec « Under My Wheels » et « School’s Out » où est subtilement insérée la reprise des Pink Floyd « Another Brick in the Wall « .

Le concert fut court mais intense, ravissant au passage les 3000 personnes venues assister à la « résurrection » du pionnier dans son style.

Vincent

Crédit Photos: © Benjamin Pavone